CRJV- Assassin's Creed Origins: comment raconter le cliché

Publié le par Harpo

J'étais impatient de toucher à Assassin's Creed Origins pour ses décors incroyables et son immersion vive et intense dans l'univers de l'Egypte antique et je n'ai pas été déçu! 

Malheureusement pour ce jeu, ici, on critique le scénario d'Assassin's Creed. 

 

On va pas se le cacher, les jeux Assassin's Creed souffrent souvent d'un phénomène que je vais appeler l'"appel de badassitude handicapante". Les héros d'Abstergo sont certes chouettes, stylés dont le gameplay souligne la puissance, ils sont en généra terriblement vides.

Bayek est né d'une formule qu'on retrouve souvent, celle du père qui doit se venger de la mort de son fils par des Méchants (qui ne sont définis que par leur méchanceté). Rien malheureusement n'est aussi vide que les ennemis de Bayek dont les intentions ne sont même pas soulignées. On ne sait d'eux que la volonté de faire mal et de paralyser le pays. C'est stupide non, de la part d'un dirigeant de faire du mal impunément, empoisonné les PNJ.

Sérieusement à chaque apparition de Bayek je cringeais tellement ce personnage me semblait être abyssalement sans but aucun. 

J'aurais cru qu'Aya allait mourir bien que ce ne fut pas le cas il ne manquait plus que ça pour ancrer le personnage dans le cliché le plus total. 

Nous ne savons pas pourquoi Layla fait ce qu'elle fait ni même en réalité ce que veulent les gens d'Abstergo.

Je suis obligé de mettre un 2.5/5 en narration et je sais que le jeu tire ses lettres de noblesse d'un gameplay envoûtant et jouissif, d'un monde sans faille et d'une tripotée de level-design astucieux, néanmoins le succès de ce jeu n'est pas dû à son scénario peu inventif. 

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